La famille Mattes, passionnée par l'art.(Photo DNA)
Membre de la société des arts plastiques de Strasbourg, Bernard Mattes, 50 ans, exposera du 29 avril au 13 mai prochain (ouverture de l'exposition les 29 avril, 1, 5, 6, 8, 12 et 13 mai de 14 h à 18 h), à la salle de la mairie de La Petite-Pierre une grande partie de son oeuvre, principalement des sous-verre et des huiles. Pratiquant le dessin depuis son enfance, ce n'est que depuis 1982, qu'il a suivi des cours de peinture en bénéficiant de l'enseignement de Désiré Urch. En 1988, on lui confia l'école de peinture de la MLC de Haguenau. Parallèlement, il fréquenta, pendant une année, l'école des arts décoratifs de Strasbourg. Pratiquant essentiellement la peinture à l'huile, Bernard Mattes peint des natures mortes, des paysages à la fois poétiques et impressionnistes, ainsi que des fleurs. Dans les paysages, il se sent très à l'aise en présence d'un plan d'eau bordé d'arbres et aime transcrire l'atmosphère momentanée. Il expose en permanence au musée de l'imagerie de Pfaffenhoffen ainsi qu'à la galerie Ars Wivedi à Heidelberg en Allemagne. Mais il est également un grand spécialiste de la peinture sous verre ; une grande partie de l'exposition sera consacrée à cette dernière technique. Cette année, il vient avec sa soeur ColetteMeyer résidant à Kaltenhouse qui exposera ses céramiques (principalement du raku). Pratiquant depuis environ 4 ans, elle avait déjà participé à de petites expositions, ainsi qu'à des collectifs. Entraînée par son frère, c'est cette année sa première grande exposition personnelle avec une quarantaine de pièces.
ColetteMeyer se passionne pour la céramique depuis cinq ans. Après avoir exercé ses talents en peinture, elle s'est dirigée vers l'art de fabriquer des objets en terre cuite. Sa technique de prédilection est celle du raku, une méthode japonaise du XVIe siècle qui consiste à provoquer un choc thermique lors de la 2e cuisson du « biscuit ». De cette façon de cuire les pièces, résulte une série de craquelures qui seront révélées grâce à l'enfumage, étape suivante et définitive de la cuisson façon raku. Les pièces de ColetteMeyer ont ainsi un aspect ancien avec des formes modernes, choisies par l'artiste en fonction de son inspiration. Toutes ces oeuvres sont uniques et faites à la main. De nombreux visiteurs ont découvert et apprécié cette technique lors des trois rendez-vous donnés par ColetteMeyer au début du mois de mai à la mairie de La Petite-Pierre.
Expo La petite Pierre
Exposition
Céramiques, façon raku
De belles pièces éclatantes et colorées.(-)
ColetteMeyer excelle dans l'art du raku. Elle sera présente à La Petite-Pierre pour exposer ses céramiques cuites selon ce procédé japonais datant du XVIe siècle. Un procédé qui recouvre à la fois une technique de modelage, d'émaillage et de cuisson qui se distingue de tout autre type de céramique. Au final, de très beaux objets uniques décorés d'émail craquelé qui, d'emblée, prennent un aspect vieilli. A découvrir à la salle d'exposition de la mairie de La Petite-Pierre, le dimanche 28 avril, le mercredi 1er mai et le dimanche 5 mai, de 10 h à 18 h.
A la Maison rurale de l'Outre-Forêt, dans le cadre de Mus'Art, on peut voir actuellement une exposition consacrée aux céramiques de Colette Meyer.
Colette Meyer a fait ses débuts dans l'art par la peinture à l'huile. En 1997, en visitant une exposition consacrée aux oeuvres de Lilly Kotris, elle a découvert la technique du raku : « Toucher, caresser, pétrir, modeler, sculpter, donner la vie à la matière terre que ma main forme et déforme. La céramique est devenue pour moi une véritable aventure sur les chemins de la création ». Le raku est un procédé japonais qui date du XVIe siècle. La technique consiste en une seconde cuisson très rapide d'un biscuit (porcelaine ou faïence non émaillés cuites au four) porteur d'une épaisse glaçure à une température d'environ 1 000°, suivie d'un refroidissement rapide qui provoque des craquelures. Colette Meyer, après plusieurs stages de perfectionnement, a présenté ses oeuvres en participant à une douzaine d'expositions dans le Bas-Rhin. Ses céramiques sont visibles à la Maison rurale jusqu'au 25 mai.